La saison esportive sur Call of Duty: World War II s'est achevée le week-end dernier par le titre obtenu par les Américains d'Evil Geniuses. Un sacre inattendu, au vu du parcours de la structure tout au long des mois de compétitions.
L'Europe devra encore attendre. La France aussi. Ce n'est pas pour cette année qu'une équipe issue du Vieux Continent ou de notre sol hexagonal montera sur la plus haute marche du podium du CWL Championship - la Call of Duty World League -, le circuit esportif de la licence Call of Duty, disputé cette saison sur le jeu World War II.
"#ACHES2RINGS" - @Apathy_BZ
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Organisé dans l'Ohio, à Columbus, la grande Finale, qui réunissait les 32 meilleures équipes de la saison du 15 au 19 août dernier pour un cashprize à partager d'1,5 millions de dollars, a accouché d'un nouveau succès américain. Pas celui du tenant du titre, OpTic Gaming, balayé en phase de poules. Mais celui des joueurs d'Evil Geniuses, pas forcément favoris à l'entame de cette ultime épreuve, au vu d'une saison qui les aura vu côtoyer le ventre mou et même passer par la poule de relégation du circuit World League à l'issue de la saison 1... mais aussi atteindre la finale -et la perdre - du CWL Open de Seattle - une des étapes majeures de la saison.
WORLD CHAMPIONS!!!
Congratulations to @EvilGeniuses on winning the 2018 Call of Duty World League Championship!#CWLPS4 | #CWLChamps pic.twitter.com/v8XoYDzJtL
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Pour aller au bout et offrir une deuxième bague de champions à deux de ses éléments, Apathy et ACHES, Evil Geniuses a dû mettre au tapis à deux reprises Team Kaliber, un des favoris du titre mondial, fort de ses succès majeurs à Dallas et à New Orleans, d'abord dans le winner bracket, puis en finale, tout simplement. Comme l'année dernière, la formation française Supremacy n'a pas passé le cut des poules, tout comme l'autre équipe tricolore en lice, le team Prismatic. Vitality, présent avec une équipe fortement britannique (un Belge était présent dans le roster), aura échoué au deuxième tour du loser bracket.